Retour sur la magnifique épopée des soldats marocains, qui ont combattu, et dont beaucoup sont tombés, pour défendre l’honneur et la liberté lors de la deuxième guerre mondiale.
Qu’ils s’appellent spahis (cavaliers), tirailleurs (fantassins d’élite), goums (unité légère de fantassins) ou tabors (bataillon formé de trois goums plus un goum de commandement d’engins), les soldats marocains, enrôlés dans le cadre de l’Armée (française) d’Afrique lors de la deuxième guerre mondiale, ont payé le prix fort, dans toutes les séquences de la guerre, dans les Abruzzes (Massif italien), les Vosges, l’Allemagne, et bien avant dans le désert d’al-Alamein en Egypte. Ils auront gagné les insignes de gloire sur le champ de la bataille par leur courage, leur résilience et le sang versé. Un poème dont on ne connaît par l’auteur, certainement de ceux qui ont partagé leurs affres, relate leur grandeur dans ces vers combien forts : «On chantera, la chose est sûre / Pendant cent ans et beaucoup plus / Les exploits et les aventures / De ceux qui se sont tant battus / Goumiers à la robe de bure / Tu peux rentrer dans ta tribu».Dans un document de la mairie Thiéfosse (dans les Vosges), on reconnait aussi leurs sacrifices : «Ils ont affronté la souffrance physique, le froid, la neige, la faim, avec courage et ténacité. Ils ont combattu sans relâche».
Par Hassan Aourid
Lire la suite de l’article dans Zamane N°145