Symbole d’un système d’autre âge, la peine de flagellation vient d’être abolie dans le royaume wahhabite. Une information révélée ce samedi 25 avril par l’AFP qui cite un document de la Cour suprême saoudienne. C’est donc la plus haute instance judicaire du pays qui déclare «supprimer la flagellation parmi les peines que peuvent décider les juges» et préciser la remplacer par «l’emprisonnement et/ou des amendes ainsi que des peines alternatives telles que les travaux d’intérêt général, pour se conformer aux normes internationales des droits humains (qui prohibent) les châtiments corporels». L’Arabie Saoudite est depuis longtemps pointée du doigt pour ses violations des droits de l’homme les plus élémentaires, dont la flagellation était devenue le symbole. Cette peine était appliquée dans les cas de meurtre, d’atteinte à l’ordre public ou de relations extraconjugales. La décision historique de l’abolition survient au lendemain de vives critiques d’ONG contre le royaume, après la mort en prison des suites d’un AVC du militant des droits humains Abdallah Al-Hamid. Ce dernier avait écopé d’une peine de 11 ans pour avoir «rompu l’allégeance» au roi saoudien, «incité au désordre». En revanche, pour le royaume, l’abolition s’inscrit dans le cadre «des réformes et avancées réalisées en matière de droits humains».
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