Le Maroc a connu une transformation économique notable au cours des dernières décennies, caractérisée par des réformes structurelles et des politiques visant à stimuler la croissance économique, la diversification et la compétitivité. Le pays a progressivement ouvert son économie aux investissements étrangers et au commerce international, tout en entreprenant des programmes de modernisation des infrastructures et de développement dans des secteurs clés tels que le tourisme, l’agriculture, l’industrie et les services.
ça ne fait aucun doute : le Maroc de Mohammed VI mise massivement sur les infrastructures. Une importance capitale est accordée au développement des réseaux routiers, ferroviaires et aériens. Depuis 1999, le taux de croissance économique a doublé. Reste à mieux partager cette richesse entre les Marocains. Les autoroutes jouent un rôle crucial dans la connectivité urbaine et interurbaine, offrant des voies rapides et sécurisées pour le transport des marchandises et des personnes. L’investissement dans la construction et l’extension du réseau autoroutier vise à réduire la congestion routière, à améliorer l’efficacité logistique et à stimuler le développement économique en facilitant les échanges commerciaux et les déplacements. Sous le règne de Mohammed VI, le réseau autoroutier marocain a connu une expansion significative, passant de 80 kilomètres en 1999 à 1800 kilomètres en 2023, connectant ainsi 70% des villes du pays. Un nouveau programme ambitieux est en cours pour porter ce réseau à 3000 kilomètres d’ici 2030, en prévision de l’organisation de la Coupe du Monde. Plusieurs tronçons sont concernés, notamment Guercif-Nador (104 km), Tit Mellil-Berrechid (30 km), Fès-Tétouan (255 km), Marrakech-Fès via Beni-Mellal (400 km en deux tranches : Marrakech-Beni Mellal et Beni-Mellal-Fès), et Casablanca-Rabat via Benslimane (60 km) pour desservir le stade international de Benslimane, toujours dans la perspective du Mondial 2030.
Par Omar Kabbadj
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