Les travaux de la 17ème session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ont été lancé, lundi à Rabat, sous l’égide du Maroc, avec la participation de plusieurs ministres et représentants venant de 180 pays, ainsi que des responsables de l’UNESCO. Ce mardi, un nouvel accord a été signé en ce sens entre Mohamed Mehdi Bensaid et Audrey Azoulay portant sur la reconnaissance du patrimoine matériel et immatériel marocain par l’UNESCO. «Aujourd’hui, le Maroc a signé un important accord avec l’UNESCO. Cet accord représente d’abord une reconnaissance implicite car le Maroc a aujourd’hui une grande expérience au niveau du patrimoine matériel et immatériel, et cela est surtout dû aux politiques que le Royaume a adopté sous l’égide du Roi Mohammed VI», a déclaré Bensaid.
«Vous savez l’importance que nous accordons aux cités antiques et au domaine du patrimoine au Maroc, ce qui a permis au Royaume aujourd’hui d’entretenir une expérience très importante« , explique le ministre, en ajoutant que « l‘enjeu aujourd’hui est de faire bénéficier d’autres pays du continent africain de cette expérience dans le cadre de la coopération Sud-Sud».
Bensaid poursuit: « Il y a eu hier une annonce officielle concernant le Centre National du Patrimoine Immatériel, ce qui est une réalisation réalisée pour la première fois au Maroc et même au niveau d’autres pays car peu de nations oeuvre sur ce type de patrimoine».
Pour le ministre, le rôle de ce centre consiste à préserver et à protéger notre histoire et le patrimoine immatériel marocain. En outre, ce centre deviendra un support pour l’UNESCO dans les prochaines années.
«Notre patrimoine est reconnu par tous, tous les pays qui sont présents ici à Rabat. On arrive à voir le travail fait par les autorités, les gouvernements et le ministère de la culture dans le domaine de la préservation de son patrimoine qui a été reconnu encore une fois», ajoute-t-il.
Pour conclure, Mohamed Mehdi Bensaid a souligné que ce domaine est également important dans le secteur du tourisme. « On parle de tourisme national, et c’est un tourisme qui ne repose pas seulement sur la mer ou le soleil, mais aussi sur notre histoire et notre culture. Donc tant qu’on préserve ce patrimoine matériel et immatériel, on aura toujours un investissement au niveau du secteur touristique qui a une importance dans l’économie nationale».
De son coté, Audrey Azoulay a indiqué que l’accord signé permettra ainsi au Maroc d’aider l’UNESCO ainsi que les autres pays africains à former des experts pour protéger et inclure de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial, et cela concerne principalement les pays africains qui n’ont pas de sites reconnus. « Le Maroc représente un modèle dans la protection et la préservation du patrimoine culturel en Afrique, et son expérience lui permettra de former de nouveaux acteurs pour identifier et répertorier de nouveaux sites« , fait-elle savoir.
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