C’est un nom qui a bien eu son poids de la fin du XIXème siècle jusqu’en 1956, date de la mort de Thami El Glaoui, le personnage qui prend une grande place dans la littérature politique et historique des 70 dernières années au Maroc avant l’indépendance.
L’histoire en garde quelques noms qui meublent la vie quotidienne des Marocains, essentiellement dans l’art : le premier, Hassan El Glaoui, artiste peintre qui dut trainer le lourd tribut d’avoir été le fils de Thami. Le deuxième, Mehdi El Glaoui, que nous avions pu découvrir dans les premiers feuilletons de la télévision française («Sébastien et la belle») et que la seule chaîne marocaine de l’époque rediffusait pour le grand public en noir et blanc. Mis à part ces deux illustres personnages, pour le Marocain né après l’indépendance, le nom d’El Glaoui peut ne rien signifier. Et pourtant le nom a bien eu son poids de la fin du XIXème siècle jusqu’en 1956, date de la mort de Thami El Glaoui, le personnage qui prend une grande place dans la littérature politique et historique des 70 dernières années au Maroc avant l’indépendance.
Comme toujours, et par souci scientifique ou besoin de se démarquer par rapport aux récits officiels, les chercheurs en histoire reviennent sur des personnalités bannies par la population et les luttes politiques à force de matraque idéologique. El Glaoui ou Glaoua étaient et sont donc soumis à au moins deux clichés.
Par Moulim El Aroussi
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