Nommé conseiller du roi en 1991, André Azoulay prolonge la lignée des conseillers marocains de confession juive qui font partie de l’histoire du Maroc. Suite du récit de l’enfant d’Essaouira, au moment où il pénètre dans les arcanes du pouvoir.
«Je suis conseiller de S.M. le Roi, nommé par dahir royal et mon espace d’intervention est celui que détermine le souverain dans le cadre national». D’emblée, André Azoulay précise les lignes qui balisent son domaine d’intervention. Visiblement agacé par les ambiguïtés développées ici ou là sur le caractère privé ou personnel de sa charge, il préfère se définir comme un auxiliaire dans le processus d’information et d’évaluation du chef de l’Etat. Ce n’est donc pas une affaire personnelle quand, en 1991, le natif d’Essaouira prend ses fonctions de conseiller au cabinet royal de Hassan II en se mobilisant à ses côtés et dont il dira qu’il «avait une capacité d’écoute extraordinaire». Ce qui ne pouvait guère laisser insensible le militant de la paix au Moyen-Orient qui avait fait les frais de l’intolérance dans les années 1970.
Par Sami Lakmahri
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