Ce collector que nous produisons, en cette fin d’année, coïncide avec le numéro qui boucle 13 ans d’existence de votre magazine Zamane, version francophone. Plus qu’un bail, un défi à relever tous les mois, un pari permanent qui n’était pas donné gagnant au départ. Ces paris et ces défis, nous les avons relevés et continuons de le faire grâce à l’engagement d’une belle équipe d’historiens-chercheurs et la détermination des journalistes qui forment les deux rédactions de Zamane. Sans oublier la confiance et le soutien de nos lecteurs et de nos annonceurs que nous remercions vivement. Notre seule et unique ambition étant d’enrichir l’espace médiatique national à partir de l’histoire du Maroc. L’aventure était inédite (premier magazine dédié exclusivement et uniquement à l’histoire du Maroc) et donc risquée, elle réclamait votre indulgence, voire aussi votre bienveillance. Et c’est aujourd’hui notre principale fierté : avoir trouvé et fidélisé un lectorat dont l’intérêt, au fil des années, ne s’est pas démenti. Cet intérêt des Marocains pour leur histoire, et qui reste assez unique dans la région, nous l’avons compris et nous voulons en tirer parti : non pas pour flatter notre gloriole nationale, mais pour contribuer à l’affirmation d’une identité marocaine encore en construction, fondée sur la diversité, et trouvant sa source dans une terre carrefour de civilisations. Chaque édition de Zamane qui arrive dans les kiosques est une prouesse. Treize ans (et des poussières) que cela dure, et on remet ça. Historiens et journalistes se sont engagés dans la voie de la recherche de la vérité historique. Une vérité qu’ils se font l’honneur et le devoir de servir avec un dévouement sans cesse renouvelé.
Dire cela peut ressembler à de l’auto-encensement. Sauf qu’il n’en est point question ici. Parce qu’il s’agit bel et bien d’une réalité vécue au quotidien, pour tenir nos délais et venir à bout de toutes les contraintes. Respecter notre rendez-vous mensuel, désormais traditionnel, passe par ces exigences et bien d’autres encore.
Vous l’avez deviné, le message s’adresse en priorité à nos annonceurs. Ils sont bien placés pour savoir que la périodicité mensuelle se rétrécit au rythme toujours un peu plus proche des fins de mois et des charges à honorer. Une appréhension porteuse d’un questionnement existentiel. Avons-nous de quoi assurer la pérennité des supports Zamane? Assurément non, si l’on s’en tient aux paramètres communément admis.
Pour y parvenir, l’annonce d’un moment sur une édition n’est rien de plus qu’une hirondelle annonçant un printemps qui ne vient jamais. Ce n’est pas suffisant. Car l’objectif recherché est loin encore, à savoir une bonne quinzaine d’annonces par mois et par numéro. Un plancher de viabilité, voire de salut, derrière lequel nous n’avons cessé de courir, encore et encore.
Une chimère, un rêve ? Non, c’est un objectif et il est profondément réaliste car il peut prendre la forme d’un partenariat qui court sur l’année et garantit une continuité porteuse de perfectibilité, tant sur la forme que sur le fond. L’existence de ce magazine dans la durée est à ce prix. Le jeu en vaut la chandelle. Notre histoire commune aussi.
Zamane, spécialisé exclusivement dans l’histoire du Maroc, s’adresse à vous pour un intérêt commun et partagé. Notre revue est particulièrement recherchée par les cadres des structures économiques, privés ou publics, ceux que l’on trouve dans le haut de la pyramide sociale. De par la nature et la portée des deux publications, francophone et arabophone, tout indique que nous opérons sur un même espace socio-économique et pour un impact mutuellement recherché.
Seule différence : Zamane est l’un des rares magazines que l’on ne jette pas après l’avoir lu. Il n’est pas jetable. On le garde volontiers pour un désir de conservation et de collection. Ce n’est pas un produit périssable. Sa durée de vie est longue et on peut même dire qu’il se bonifie au fil des années.
C’est pour cela que l’impact d’audience de Zamane est unique en son genre et ne peut que faire le bonheur des annonceurs. Et de ses lecteurs, bien entendu.
Des annonceurs et des lecteurs auxquels nous offrons, pour fêter la nouvelle année, un numéro spécial, un collector, dédié aux grandes «Affaires d’État» qui ont secoué le pays et la société marocaine, depuis l’antiquité jusqu’à l’avènement de ce qu’on appelle la modernité.
Un numéro culte, à lire et à conserver. Bonne et heureuse année 2024.
YOUSSEF CHMIROU
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION