En l’espace d’une année et dans deux discours à la teneur quasi explicite, le roi Mohammed VI reviendra coup sur coup pour rappeler que le dossier du Sahara est l’affaire de tous les Marocains. Une première depuis l’accession du souverain au trône.
Rien n’est tranché dans l’affaire du Sahara, avait dit le roi Mohammed VI dans le discours d’octobre 2013 face aux députés de la nation, pour rappeler que l’affaire du Sahara n’est pas l’affaire d’une personne, mais d’un peuple. Le souverain revient à la charge dans le discours du 6 novembre 2014, certainement le plus élaboré sur l’affaire du Sahara depuis son accession au trône. Il y dresse un bilan d’étape en répertoriant les acquis, décelant les problèmes et relevant les défis. Le discours est à la fois à l’adresse des Nations Unies, de la communauté internationale, que du peuple marocain.
Dans cette nouvelle donne que connaissent les relations internationales et avec le chambardement dans la région, il est nécessaire de relever la teneur du discours et la portée de la méthode pour résoudre un conflit qui risque à la fois d’exacerber la tension qui embrase la région du Sahe et menacer le flanc sud de la Méditerranée. Un conflit qui pourrait se projeter comme une tache d’huile sur le flanc nord.
Par Abdelmajid Belghazal
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