L’année 1965 est celle de tous les changements politiques au Maroc. Alors qu’en juin de cette année-là, le roi Hassan II instaure l’état d’exception, le leader de l’UNFP Mehdi Ben Barka est enlevé à Paris, le 29 octobre et le mois de décembre, une nouvelle Constitution est adoptée. Et si les deux grandes formations politiques de l’époque (UNFP et Istiqlal) avaient exprimé leur appui à cette réforme, le rapport entre la gauche et la monarchie n’allait, en réalité, cesser de se détériorer. Un an plus tard, soit en 1966, de nouveaux procès viennent ajouter de la tension au climat politique, après l’arrestation de militants de l’UNFP.
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