250 milliards de dollars ! C’est le montant insensé que réclameraient les autorités israéliennes aux pays arabes et à l’Iran. La raison ? Une indemnisation pour les «Juifs expulsés des pays arabes». « Le temps est venu de corriger l’injustice historique […] et de restaurer, pour des centaines de milliers de Juifs qui ont perdu leurs biens, ce qui leur revient légitimement », a déclaré le 5 janvier dernier le ministre israélien de l’Égalité sociale.
Une déclaration officielle donc, étayée par le quotidien israélien Hadashot, qui précise l’identité des pays concernés, à savoir la Libye, la Tunisie, l’Irak, la Syrie, l’Egypte, le Yémen, l’Iran et le Maroc. Israël se lance donc dans une tentative inédite de réécriture de l’histoire et d’en tirer profit. Une audace renforcée par le soutien indéfectible de l’administration Trump à Tel-Aviv. En formulant cette requête, le gouvernement de Benjamin Netanyahou souhaite contrer la revendication palestinienne du droit de retour des réfugiés expulsés à la création de l’état hébreu en 1949. Les autorités palestiniennes avaient elles-mêmes demandé une indemnisation de l’ordre de 100 milliards de dollars. L’Histoire écrite par Israël semble pourtant ignorer la mission confié au Mossad de faire migrer les communautés juives vivant dans les pays arabes en direction de la « terre promise ».
Au Maroc, les exemples de ces actions secrètes sont connus et déjà révélées au grand public. Si la revendication d’Israël se confirme, nul doute que les espoirs de paix s’évaporeront encore un peu plus…