Jamais l’art marocain n’a suscité autant d’engouement. Des sommes record ont été atteintes lors de la vente aux enchères organisée par la Compagnie Marocaine des œuvres et objets d’arts (CMOOA) le 27 juin dernier à Casablanca. L’œuvre majeure de la vente s’est ainsi envolée contre la somme de 2.45 millions de dirhams. Il s’agit du portrait de Thami El Glaoui, Pacha de Marrakech, signé du maître de l’orientalisme français Jacques Majorelle en 1918. La Compagnie, qui avait misé sur le thème des artistes marocains et étrangers durant l’histoire contemporaine du Maroc, a réussi son pari. D’autres toiles ont aussi été fortement plébiscitées. La défunte artiste Chaïbia Tallal a battu le record de son œuvre la plus chère avec la vente de «Tisseuses de Chtouka», vendue à 2.1 millions de dirhams. A noter également la tendance à la hausse pour l’artiste peintre Mohamed Melihi, déjà remarqué pendant le confinement après une vente record en Espagne. A Casablanca, son œuvre «Minneapolis» réalisée durant son séjour américain en 1962, s’est arrachée à 1.45 millions de dirhams. D’autres artistes marocains de la même génération à l’instar de Mohamed Kacimi, Jilali Gharbaoui ou encore Farid Belkahia ont vu leurs œuvres vendues à plus d’un million de dirhams. La valeur de l’art marocain est donc en plein essor, et ce n’est peut être qu’un début.
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