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L’assassinat de l’espion Allain

La Rédaction par La Rédaction
29 janvier 2019
dans AFFAIRE CLASSÉE
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Yves Allain. Un inconnu du grand public. Agent de l’ombre, sa mort mystérieuse en 1966 à Mehdia, au Maroc, sera révélée par la presse, au grand dam des services secrets marocains et français.

Au mois de juillet 2011, lors du passage du Tour de France en Bretagne, près de la commune de Trégourez, Jean-Paul Ollivier, un des célèbres présentateurs de cette compétition cycliste, rappela aux Français l’histoire d’un fils de la région, Yves Allain, mort assassiné au Maroc en 1966. Jusque-là, personne ne se souvenait ni de ce nom, ni de cette lointaine et sombre affaire, mais son évocation par cette grande voix sportive réveilla quelques souvenirs. Des historiens locaux sont alors allés chercher des informations et l’illustre inconnu se révéla être un personnage entreprenant, un homme brillant et un authentique résistant et héros de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

Du SDECE à la RTF
Né en 1922, Yves Allain est entré en 1940 en Hypokhâgne (une des classes préparatoires en France) au prestigieux lycée Henri IV de Paris, avant, par la force des choses et celle d’un caractère bien trempé, de se retrouver dans la résistance française contre l’occupant nazi. À une époque, faut-il le rappeler, où la majorité des Français, peuple et dirigeants inclus, avaient choisi la voie de la collaboration avec le Troisième Reich. Durant les quatre années que dure la guerre, Yves Allain se charge de récupérer et de convoyer vers des endroits sûrs les aviateurs alliés qui tombaient en France. Il fait passer aussi en Espagne ceux qui cherchaient à fuir le pays, militaires ou civils. Chef d’un réseau local à la fin de la guerre, il se fera remettre plusieurs décorations, françaises et étrangères. Ses exploits font que naturellement, à la fin de la guerre, il soit recruté par les nouveaux services secrets issus de la Résistance et qui deviendront plus tard le SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage). On l’envoie alors en mission à l’étranger, dans le monde arabe, en Asie, puis en Indochine, en pleine guerre.
Au début des années cinquante, il est nommé attaché d’ambassade à Prague, en Tchécoslovaquie, d’où il est expulsé en 1957 quand le gouvernement découvre que c’est un agent secret. Grillé en Europe, ses chefs le font recruter par la RTF (Radio Télévision Française, qui deviendra en 1964 l’ORTF) pour l’envoyer, en 1962, comme correspondant-adjoint à New York. Aux États-Unis, pays allié de la France, il mène une vie assez tranquille en récoltant tout type d’informations sur les légations diplomatiques de l’ONU. Il travaillait sûrement avec l’agrément implicite des autorités américaines.
Mais, en octobre 1965 se produit un événement qui mettra à mal les relations entre la France et l’un de ses anciens protectorats, le Maroc. Le chef de l’opposition marocaine, Mehdi Ben Barka, en visite à Paris, se fait kidnapper par des agents marocains avec la complicité de la police française. C’est un scandale politique (Ben Barka était l’hôte de la France), doublé d’une grave crise diplomatique. Deux hommes forts du régime de Hassan II, le ministre de l’Intérieur, le général Mohamed Oufkir, et le directeur général de la Sûreté nationale, le colonel Ahmed Dlimi, sont mis en cause et formellement poursuivis par la justice française.

Un cadavre au fond du lac
Pourtant, vers le mois de septembre 1966, les autorités françaises, qui avaient rompu leurs relations avec leurs homologues marocains, décident de rouvrir le bureau de l’ORTF à Rabat, fermé après la disparition de Ben Barka. Et qui envoient-elles pour cette mission ? Yves Allain ! Celui-ci arrive au Maroc en provenance de New York le 1er octobre 1966. Deux semaines plus tard, il disparaît. Le samedi 15 octobre, deux militaires américains de la base de Kénitra qui se baladaient en jeep découvrent un cadavre au bord du lac de Sidi Boughaba, situé entre l’océan atlantique et la Kasbah de Mehdia. Le corps ne porte aucun signe distinctif qui faciliterait son identification : pas de documents d’identité, ni d’alliance de mariage. Même les étiquettes des vêtements avaient été arrachées. C’est seulement le 26 octobre que le corps d’Yves Allain est formellement identifié. La police marocaine conclut à un meurtre, mais se retrouve vite dans l’impossibilité de le résoudre. Selon un article du quotidien La Nouvelle République, daté du 9 novembre, le cadavre d’Yves Allain « portait une large plaie à la tête, mais aucune trace de violence. Détail curieux : aucune marque de pas n’était relevée sur la berge de l’étang, comme si le corps avait été jeté dans l’eau ».
Prévenue, sa femme débarque au Maroc le 1er novembre et rapatrie son corps en France. L’autopsie française confirme la mort violente, mais ajoute d’autres détails scabreux qui n’avaient pas été signalés au Maroc : le corps d’Allain porte des brûlures. Selon le médecin légiste, il avait été torturé à l’électricité. L’enquête permet de dater la mort : le vendredi 14 octobre. Sa secrétaire racontera à la police que ce jour-là, à 17h45, Yves Allain était toujours à son bureau attendant de prendre l’avion de 23h pour Paris. Un avion qu’il ne prendra jamais. Sa femme, Françoise Madec, expliquera à la police française que le vendredi 14 octobre elle avait reçu un « étrange » télégramme de son mari lui annonçant un retard dans son départ pour la France. « Mission Paris légèrement retardée, téléphonerai samedi. Tendresses. Yves ». Or, affirma-t-elle à la police, ce style n’était pas celui de son époux avec qui elle était mariée depuis 1944. Et, surtout, le terme « mission », utilisé dans le télégramme, n’avait aucune raison d’être là, car Yves Allain se rendait à Paris pour ramener sa femme et ses trois enfants. À moins que celui ou ceux qui l’ont tué savaient qu’il était un agent secret et ont voulu, avec le rajout de ce mot spécifique, « mission », tranquilliser sa femme qui se doutait bien de la nature du métier de son mari.
Au début des années quatre-vingt-dix, l’écrivain anglais Graham Greene, qui avait travaillé avec Yves Allain durant la Seconde Guerre mondiale, confiera à sa fille Marie-Françoise Allain que les abords et l’intérieur de l’église de Paris où ont eu lieu les funérailles de son père, en novembre 1966, étaient pratiquement occupés par des « barbouzes » français.

Des liens avec l’affaire Ben Barka ?
Aujourd’hui, presque cinquante ans après l’assassinat de Mehdia, qu’en est-il de cette affaire ? Allain était-il en mission au Maroc à propos de l’affaire Ben Barka ? Est-il tombé dans un traquenard ? Difficile d’avoir des réponses à ces questions, tant l’affaire reste énigmatique. Après son assassinat, les autorités françaises n’ont pas trop insisté auprès du Maroc pour retrouver ses assassins. Une manière de reconnaître implicitement qu’Allain était en mission et que sa mort faisait partie des risques du métier. Autre élément troublant pour un pays comme le Maroc, le ou les assassins du Français n’ont jamais été retrouvés. Pour un État qui résout tous les crimes sensibles, et celui d’Allain en était un, assez rapidement quand il le veut, la non résolution de cette affaire sonne comme un demi-aveu.
Enfin, dernier élément troublant, quand le colonel Ahmed Dlimi s’est rendu en France pour se constituer prisonnier dans le procès Ben Barka qui devait avoir lieu le 19 octobre, il a emprunté le même avion que devait prendre Yves Allain, le… vendredi 14 octobre à 23h.
Certains défenseurs de Mehdi Ben Barka, en particulier le premier d’entre eux, l’avocat Maurice Buttin, ne croient pas qu’il y a une relation entre les deux affaires. Mais, la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), les services secrets français qui ont succédé au SDECE, refusent de déclassifier des documents sensibles sur cette affaire. La famille d’Yves Allain a été informée qu’il fallait attendre plusieurs décennies avant que certains documents ne soient déclassifiés.

Par Adnan Sebti

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