250 milliards de dollars. C’est la somme que compte demander le gouvernement israélien à sept pays arabes et à l’Iran pour avoir contraint les Juifs au départ. Que cache cette annonce sensationnaliste ? Et surtout, quid du Maroc ? Enquête.
Au total, l’Etat hébreu pourrait réclamer plus de 250 milliards de dollars de compensation ; une somme plus de deux fois supérieure au seul PIB marocain. De plus, les autorités israéliennes auraient déjà finalisé deux demandes d’indemnisation à l’intention de la Tunisie (35 milliards de dollars) et de la Libye (15 milliards). Des indemnisations qui n’iraient pas directement à des familles individuelles, mais qui seraient distribuées par l’Etat via un fonds. Comment cette somme de 250 milliards de dollars a-t-elle été calculée?
Un reportage sur le sujet, diffusé par le bulletin d’information Hadashot, explique que le gouvernement israélien, appuyé par un cabinet comptable international, aurait mené une enquête de 18 mois afin d’estimer la valeur des propriétés et des biens abandonnés par les Juifs. Le fruit de ce travail contenu dans un rapport demeuré cependant «secret». Au cours des derniers mois, il n’y a pas eu d’appel à témoin à destination des Israéliens originaires de pays arabes pour faire état d’une perte ou spoliation de biens. Il n’y a pas eu non plus d’accords bilatéraux entre Israël et les Etats arabes afin d’obtenir un droit de regard sur d’éventuelles archives ; ce qui au regard de la situation géopolitique n’étonnera personne…
Lire la suite de l’article dans Zamane N°99 (février 2019)