Après le retour des membres de la Chabiba Islamiya de leur exil, l’ancien secrétaire général de l’USFP, Mohamed Elyazghi, a rappelé que leur leader ne devrait pas échapper à la justice. Dans l’édition d’aujourd’hui du quotidien Akhbar Al Yaoum, Elyazghi rappelle que Abdelkrim Moutiî (chef de la Chabiba) avait du sang sur les mains. L’ancien compagnon de route de Omar Bendjelloun (1936 – 1975) précise qu’il n’a « aucune objection sur le retour de Moutiî au Maroc ». Toutefois, il pose une condition selon laquelle Moutiî « doit se présenter à la justice et s’expliquer sur l’assassinat de Omar Bendjelloun ». L’ex-numéro 1 de l’USFP ajoute qu’il serait illogique que les exécutants de la Chabiba soient blâmés pour leurs actions, au moment où les instigateurs restent impunis. Il estime d’ailleurs que le rejet par Moutiî de la solution de prescription en exigeant une amnistie traduisait « sa peur » de se revoir au banc des accusés. Le 26 avril dernier, six membres de la Chabiba sont rentrés au Maroc, après l’abandon par le ministère de la justice des poursuites à leur égard, liées à l’assassinat de Omar Bendjelloun en 1975.
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