«Nous aidons les Marocains en leur fournissant des armes. Nous aidons les Algériens en mettant à leur disposition notre aérodrome de Colomb-Béchar. Par le fait, nous les aidons à s’entretuer. Pourtant, il faut faire comme si nous étions neutres». Telle était la position diplomatique de Charles de Gaulle, alors président de la Vème République française, en 1963, lorsqu’un conflit militaire et territorial éclate entre le Maroc et l’Algérie. Un double jeu, totalement assumé par le général, qui a apporté une assistance militaire aux deux protagonistes du conflit en même temps. Lorsque son ministre des Affaires étrangères, Alain Peyrefitte, propose de proclamer une «neutralité» de la France dans ce conflit armé, De Gaulle réplique:
«Il ne faut rien proclamer du tout. Et d’abord, c’est faux». Puis, quand Peyrefitte suggère de s’engager dans une médiation, De Gaulle, cynique, déclare : «Ce sont des histoires d’Arabes! Il faut qu’ils se chamaillent, les Égyptiens avec les Syriens, les Syriens avec les Kurdes, etc. Il y a bien deux mille ans que c’est comme ça. Quand nous étions là en force, nous avons pu imposer le silence ; puis, ils se sont tournés contre nous. Maintenant que nous ne pouvons plus être le bouc émissaire, ils se tournent les uns contre les autres». En fait, le général refusait toute remise en question des frontières fabriquées et laissées par la colonisation française. Finalement, ce sont les Soviétiques qui ont fini par jouer les médiateurs entre le Maroc et l’Algérie.
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De Galles est on ne peut plus logique avec lui-même. Il n’a pas incité les deux parties à se faire la guerre, ils l’ont déclarée eux-mêmes pour des raisons qui leurs sont propres. La France qui tenait à garder ses relations avec les deux pays, intérêts obligent, tentait de faire plaisir à tout le monde.
Résultat : nous sommes toujours en guerre et la France protège toujours ses intérêts.
Moralité : aucune,