Il existe une limite climatique que l’espèce humaine ne peut franchir sous peine de disparaitre. Cette limite est calculée sur la base d’une moyenne entre la température de l’air et le taux d’humidité. Cette marque fatidique devait être atteinte dans quelques décennies selon les prévisions scientifiques. Or, d’après un article publié il y a quelques jours dans la revue Science Advances, ce taux invivable vient d’être enregistré à Jacobabad, au Pakistan, et à Ras al Khaimah, dans les Émirats arabes unis (EAU). La «température humide», notée TW qui y a été relevé dans ces zones, «pendant une heure ou deux», a donc atteint le seuil des 35 TW. L’impact sur le corps humain est détaillé dans l’article dans une vision apocalyptique : «Les réactions biochimiques s’atténuent, les protéines se déforment, les cellules musculaires se détruisent, le sang ne circule plus, les organes vitaux défaillent en chaîne». Selon les scientifiques, cette situation critique devrait se multiplier surtout dans les régions du globe «situées en zone subtropicale, côtières, et de combiner la proximité d’océans aux eaux de surface extrêmement chaudes avec des vagues de chaleur continentales. Ces conditions réunies favorisent la survenue de températures humides extrêmes». Les climato-sceptiques semblent être de plus en plus démunis.
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