Mieux vaut tard que jamais. Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a mis en branle, le 25 mai dernier, une recommandation de l’Instance équité et réconciliation (IER), lancée il y a plus de quinze ans. Il s’agit de la création d’une «Unité de préservation de la mémoire et de promotion de l’histoire marocaine avec ses différents affluents». L’annonce a été faite au siège de l’Académie du Royaume à Rabat et vient conforter le fait que la préservation de l’Histoire et de la Mémoire s’inscrit dans une politique en faveur du développement des droits humains. C’est donc au sein de l’institution dédiée, que cette unité devrait, selon ses promoteurs, constituer «un espace de réflexion et de recherche objective autour des questions de l’histoire du temps présent et ses prolongements et un mécanisme d’étude des domaines et des formes de la préservation de la mémoire et la promotion de cette histoire».