«L’ennemi est devant vous, la mer est derrière vous». Cette phrase légendaire supposément prononcée par le premier conquérant musulman de la péninsule ibérique, donne le coup d’envoi de l’invasion d’Al Andalus en 711. Le chef militaire, à la tête d’une armée de plusieurs milliers d’Amazighs du Maroc, serait donc celui qui a permis à la population autochtone du territoire marocain à migrer massivement vers le nord. Une version contestée par une équipe de scientifiques de l’Institut Max Planck, auteurs d’un article publiée dans la revue Science en février 2019. Les chercheurs ont combiné fouilles archéologiques et traçage ADN pour tenter de définir les populations anciennes de la péninsule ibérique. Sans surprise, les résultats confirment la diversité des habitants de ce territoire, habitués aux conquêtes romaines, vandales et autres. Des ossements, bien plus anciens, viennent toutefois étonner les chercheurs. Il s’agit de ceux d’une population originaire d’Afrique du Nord, dont l’ADN est identique à celui des Amazighs du Maroc. Les datations remontent parfois jusqu’à l’âge de bronze qui débute en 3000 avant J.C.
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