• Contact
  • Qui sommes-nous
  • Votre Publicité
  • العربية
S'ABONNER À ZAMANE
Zamane
  • ON EN PARLE
    • ACTUALITÉS
    • ÉPHÉMÉRIDE
    • LE SAVIEZ-VOUS ?
    • VRAI
    • FAUX
    • UN MOT, UNE HISTOIRE
    • BUZZ DE L’HISTOIRE
  • AFFAIRE D’ÉTAT

    Quand la Guerre du Rif a failli plonger l’Espagne dans le chaos – Zamane

    Carthage : L’influence oubliée sur le Maroc – Zamane

    Quand Moulay Hassan a failli perdre son trône – Zamane

    La fédération d’Afrique du Nord, ce projet mort-né – Zamane

    Quand les Musulmans occupèrent la France – Zamane

  • L’ÉNIGME

    Aux origines des rapports troublants des Marocains avec l’alcool – Zamane

    Akakizas : La zaouïa par laquelle les scandales arrivent – Zamane

    Comment les Alaouites ont réorganisé le champ religieux marocain – Zamane

    Le rêve américain d’Ahmad Al-Mansour – Zamane

    Comment nos ancêtres « soignaient » la maladie mentale – Zamane

    Ce que l’échange Sebta – Gibraltar aurait pu apporter au Maroc – Zamane

    Les mystères du peuplement colonial – Zamane

  • DOSSIERS
    • Tous
    • DÉCRYPTAGE
    • RECHERCHE
    • SPÉCIAL

    Mohammed Tozy : «Dans les années 1990, la pauvreté est devenue intolérable» – Zamane

    Si les années 90 m’étaient contées – Zamane

    Un roi plus «cool», une société plus libre : Nos années 1990 – Zamane

    Hayet Amamou : «L’islamisation des Amazighs était plus une soumission qu’une conversion» – Zamane

    Oqba ibn Nafi : Au nom de l’islam et de l’arabité – Zamane

    La réalité de l’islamisation du Maroc – Zamane

    Les islams du Maroc – Zamane

    Que reste-t-il du christianisme africain ? – Zamane

    La conquête de l’Ouest – Zamane

  • NOTRE HISTOIRE
    • NOTRE HISTOIRE
    • L’INVITÉ
  • IDÉES
    • ÉDITOS
    • SUR LE VIF
    • DE LA MARGE
    • JOURNAL DE BORD
    • TÉMOIGNAGES
    • TRIBUNES
    • POLÉMIQUES
  • LE MAG
    • VIE QUOTIDIENNE
    • UNE VIE, UNE OEUVRE
    • GRANDS VOYAGEURS
    • UN LIEU, UNE HISTOIRE
    • AU-DELA DU MYTHE
    • VU D’AILLEURS
    • AFFAIRE CLASSÉE
  • VIDÉOS

    Jacques Chirac au Maroc, pour sa première visite officielle à l’étranger en 1995

    Vidéo : Visite officielle du roi Hassan II en République Fédérale Allemande (RFA) en 1965

    L’opposition et Hassan II

    Vidéo : Education, c’était mieux avant ?

    Vidéo : Dlimi lors de la bataille d’Amgala

    Vidéo – Hassan II fasciné par l’éloge d’un poète

    Vidéo – 1962 : Le jeune roi Hassan II célèbre aid al-Fitr

    Coupe du trône : remember 1979…

    Vidéo – La dernière grande famine au Maroc

  • E-ZAMANE
  • BOUTIQUE
  • ON EN PARLE
    • ACTUALITÉS
    • ÉPHÉMÉRIDE
    • LE SAVIEZ-VOUS ?
    • VRAI
    • FAUX
    • UN MOT, UNE HISTOIRE
    • BUZZ DE L’HISTOIRE
  • AFFAIRE D’ÉTAT

    Quand la Guerre du Rif a failli plonger l’Espagne dans le chaos – Zamane

    Carthage : L’influence oubliée sur le Maroc – Zamane

    Quand Moulay Hassan a failli perdre son trône – Zamane

    La fédération d’Afrique du Nord, ce projet mort-né – Zamane

    Quand les Musulmans occupèrent la France – Zamane

  • L’ÉNIGME

    Aux origines des rapports troublants des Marocains avec l’alcool – Zamane

    Akakizas : La zaouïa par laquelle les scandales arrivent – Zamane

    Comment les Alaouites ont réorganisé le champ religieux marocain – Zamane

    Le rêve américain d’Ahmad Al-Mansour – Zamane

    Comment nos ancêtres « soignaient » la maladie mentale – Zamane

    Ce que l’échange Sebta – Gibraltar aurait pu apporter au Maroc – Zamane

    Les mystères du peuplement colonial – Zamane

  • DOSSIERS
    • Tous
    • DÉCRYPTAGE
    • RECHERCHE
    • SPÉCIAL

    Mohammed Tozy : «Dans les années 1990, la pauvreté est devenue intolérable» – Zamane

    Si les années 90 m’étaient contées – Zamane

    Un roi plus «cool», une société plus libre : Nos années 1990 – Zamane

    Hayet Amamou : «L’islamisation des Amazighs était plus une soumission qu’une conversion» – Zamane

    Oqba ibn Nafi : Au nom de l’islam et de l’arabité – Zamane

    La réalité de l’islamisation du Maroc – Zamane

    Les islams du Maroc – Zamane

    Que reste-t-il du christianisme africain ? – Zamane

    La conquête de l’Ouest – Zamane

  • NOTRE HISTOIRE
    • NOTRE HISTOIRE
    • L’INVITÉ
  • IDÉES
    • ÉDITOS
    • SUR LE VIF
    • DE LA MARGE
    • JOURNAL DE BORD
    • TÉMOIGNAGES
    • TRIBUNES
    • POLÉMIQUES
  • LE MAG
    • VIE QUOTIDIENNE
    • UNE VIE, UNE OEUVRE
    • GRANDS VOYAGEURS
    • UN LIEU, UNE HISTOIRE
    • AU-DELA DU MYTHE
    • VU D’AILLEURS
    • AFFAIRE CLASSÉE
  • VIDÉOS

    Jacques Chirac au Maroc, pour sa première visite officielle à l’étranger en 1995

    Vidéo : Visite officielle du roi Hassan II en République Fédérale Allemande (RFA) en 1965

    L’opposition et Hassan II

    Vidéo : Education, c’était mieux avant ?

    Vidéo : Dlimi lors de la bataille d’Amgala

    Vidéo – Hassan II fasciné par l’éloge d’un poète

    Vidéo – 1962 : Le jeune roi Hassan II célèbre aid al-Fitr

    Coupe du trône : remember 1979…

    Vidéo – La dernière grande famine au Maroc

  • E-ZAMANE
  • BOUTIQUE
Aucun Résultat
View All Result
Zamane
  • العربية

Du patrimoine – Zamane

Moulim El Aroussi par Moulim El Aroussi
14 février 2022
dans Coup de gueule, Mustapha Bouaziz, OPINIONS
0
0
Partages
269
VUES
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Le patrimoine nous renseigne certes sur le passé, sur nous-mêmes et notre parcours jusqu’à notre présent. Mais le patrimoine renferme aussi les heurs et les malheurs de ceux qui nous ont précédés, leur réussite mais surtout leurs échecs, leurs handicaps…
Les études sur le patrimoine sont probablement les plus importantes du point de vue volume, au Maroc et dans les pays arabes. On étudie les oeuvres du passé sur tous les plans, mais la plus importante est bien celle qui a trait à la pensée islamique, à la littérature et à la théologie. On fouille dans les textes, on les lit et on les relit pour trouver une solution au présent.
Rares sont les approches du patrimoine qui sont critiques. On s’extasie devant les textes des ancêtres et on croit y trouver des productions modernes voire post-modernes. Les recherches sur Ibn Arabi, par exemple, croient trouver dans ses œuvres des réponses aux questions qui ont tracassé Martin Heidegger, Gilles Deleuze, Jacques Derrida et bien d’autres. Tout à l’opposé des études historiques où l’on recherche souvent les moments de handicap, de rupture et de dérive, les recherches dont il est question ici vénèrent la production passée et pensent que sur le plan de la pensée, nous n’avons nul besoin de l’Autre. Cette tendance est devenue une école en la matière.
Cette même école a pris du temps à se mettre en place depuis la naissance des nationalismes arabes, et notamment le panarabisme du nassérisme et du baasisme. On transforma l’appartenance à la culture arabe en une appartenance à une race arabe et on l’éleva au-dessus de l’histoire. On ne fit point la différence entre être musulman et être arabe, et on mit ainsi sur le même niveau Ibn Sina et Al Farabi d’origine perse, et Ibn Rochd et Ibn Arabi, andalous qui pouvaient être d’origine européenne ou amazighe. On dira presque que là où il y a du génie devraient se trouver les gênes arabes.
Mais le problème se pose à un autre niveau ; tout est fait pour que l’arabe reste accroché au passé, cherche la solution à ses problèmes dans le passé. Il est sûr que la recherche sur le patrimoine est liée à cette envie maladive de l’identité aveugle. L’orientalisme y a contribué pour beaucoup, car il s’est extasié devant des textes qui n’avaient pas une grande différence avec les écrits scolastiques de l’Église chrétienne européenne.
Mythifier le patrimoine de la sorte, c’est dire, comme le disait un ensemble de penseurs arabes, que nous n’avons nul besoin de la raison universelle. L’homme arabe possède sa raison propre, qui lui permet de comprendre le monde et de le gérer à partir de ses paradigmes spécifiques, qui peuvent se trouver en opposition avec les notions fondamentales de l’épistémè occidentale. Ce qui veut dire qu’on pourrait avoir dans le monde arabe, et à partir de cette épistémè, notre propre vision de la démocratie et du gouvernement des humains, notre propre notion de l’être humain et surtout de ses droits. Ce qui confirme et justifie les célèbres formules qui mandent et annulent souvent des articles importants dans plusieurs constituions arabes : «Accorder aux conventions internationales dûment ratifiées par lui (le Maroc en exemple ici), dans le cadre des dispositions de la Constitution, et des lois du Royaume, dans le respect de son identité nationale immuable (…), la primauté…». L’identité immuable étant l’Islam, ce qui est souligné en premier dans les textes des constitutions arabes.
Cette formule magique qui renvoie essentiellement au gouvernement des êtres humains par la loi du sacré coupe tout souffle à la pensée émancipée et présente un soutien inespéré au despotisme de l’état, voire des individus. Revendiquer l’âme arabe revient à dire qu’il va falloir aller la trouver dans les textes fondateurs et sacrés. On juge des intellectuels libres, on bannit des livres et des œuvres sous prétexte qu’ils sont en opposition avec cette âme arabe.
Quand on sanctifie le patrimoine, quand on le transforme en dogme, on ferme la voix de la création et de la libre pensée. 

Par Moulim El Aroussi, conseiller scientifique de Zamane

Tags: Al FarabiamazigheAndalousHistoireHistoire du MarocIbn ArabiIbn RochdIbn SinaMarocMoulim El AroussiPatrimoineZamane
Pour voir l'article en complet, nous vous invitons à vous abonner ou à commander le numéro de la boutique numérique via le site.
S'ABONNER Boutique
Moulim El Aroussi

Moulim El Aroussi

Articles similaires Articles

L'invité

Abdeljalil Bouzouggar : «Le Maroc est habité continuellement depuis plus d’un million d’années» – Zamane

12 mai 2023
Hassan Aourid

Insécurité culturelle et délire historique – Zamane

12 mai 2023
Coup de gueule

Comment Aimer au Maroc ? – Zamane

12 mai 2023
JOURNAL DE BORD

Le bug de l’an 2000 n’a pas eu lieu ! – Zamane

11 mai 2023
OPINIONS

L’ordre européen westphalien et le désordre colonial – Zamane

12 avril 2023
L'invité

Fatima Amahzoune : «Moha Ou Hammou était d’une étonnante précocité» – Zamane

19 avril 2023
Charger Plus
Prochain Post

Le père et le fils, entre ici et là-bas - Zamane

La langue dite «roman africain» est un mélange de berbère et de latin - Zamane

Commémoration : 300 ans d’amitié entre la Grande-Bretagne et le Maroc - Zamane

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Aucun Résultat
View All Result

EN KIOSQUE




logo

À propos

Zamane est un mensuel marocain principalement consacré à l'Histoire du Maroc et publié en deux versions linguistiques dont le contenu diffère : francophone, depuis son lancement en novembre 2010 et arabophone, depuis octobre 2013.

Nous suivre

Copyright © Zamane. Tous droits réservés 2018.

Aucun Résultat
View All Result

EN KIOSQUE



  • ON EN PARLE
    • ACTUALITÉS
    • ÉPHÉMÉRIDE
    • LE SAVIEZ-VOUS ?
    • VRAI
    • FAUX
    • UN MOT, UNE HISTOIRE
    • BUZZ DE L’HISTOIRE
  • AFFAIRE D’ÉTAT
  • L’ÉNIGME
  • DOSSIERS
  • NOTRE HISTOIRE
    • NOTRE HISTOIRE
    • L’INVITÉ
  • IDÉES
    • ÉDITOS
    • SUR LE VIF
    • DE LA MARGE
    • JOURNAL DE BORD
    • TÉMOIGNAGES
    • TRIBUNES
    • POLÉMIQUES
  • LE MAG
    • VIE QUOTIDIENNE
    • UNE VIE, UNE OEUVRE
    • GRANDS VOYAGEURS
    • UN LIEU, UNE HISTOIRE
    • AU-DELA DU MYTHE
    • VU D’AILLEURS
    • AFFAIRE CLASSÉE
  • VIDÉOS
  • E-ZAMANE
  • BOUTIQUE
Aucun Résultat
View All Result

Copyright © Zamane. Tous droits réservés 2018.