Il était, depuis l’été 2018, l’ambassadeur marocain en Jordanie. Khalid Naciri s’est éteint à Rabat hier 5 mars à l’âge de 77 ans des suites d’une longue maladie. Outre une fin de carrière dans la diplomatie de haut niveau, l’ancienne figure du PPS (Parti du Progrès et du Socialisme) laisse sa marque dans plusieurs domaines de l’échiquier politique et social du royaume. Né en 1946, Khalid Naciri se fait remarquer à la fin des années 1960 au sein de l’UNEM (Union Nationale des Etudiants Marocains), mais aussi en tant que militant communiste. Tout en poursuivant son ascension au sein du PCM (Parti Communiste Marocain), il décroche une licence en droit qui lui permet d’exercer au sein du barreau de Casablanca comme avocat tout au long des années 1970. Sensible au sort des opposants au régime, Khalid Naciri milite en faveur des droits de l’Homme au Maroc et participe à la création de l’OMDH (Organisation Marocaine des Droits Humains) dont il est le président entre 1990 et 1992. Quatre années plus tard, il est nommé par Hassan II directeur de l’Institut supérieur d’administration. En 2007, il devient pour la première fois Ministre de la communication et porte-parole du gouvernement de l’istiqlalien Abass El Fassi. Expert en droit constitutionnel, il a également enseigné à l’université Hassan II de Casablanca.
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