C’était il y a déjà bien longtemps. A une époque où le monde occidental commence à comprendre l’énorme enjeu autour de la prospection et de l’utilisation du pétrole. Délaissant peu à peu le charbon, les entreprises françaises en particulier, se penchent sur ce qui va devenir l’or noir. A peine le Protectorat installé dans l’empire chérifien, que des découvertes minières agitent le milieu de l’industrie coloniale. Ce sont précisément deux sites qui vont attirer toutes les attentions. En 1914, il est signalé un important suintement d’huile en surface à l’est de la plaine du Gharb, qui fait penser à un gisement potentiel de pétrole. Deux années plus tard, un gigantesque incendie près de Sidi Kacem, et visible la nuit dit-on depuis Fès, fait naître les mêmes espérances. Malgré les gesticulations, prospections et spéculations, la fièvre finit par retomber. Des années plus tard, c’est l’Algérie qui devient l’épicentre pétrolifère de la région.
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