C’est l’ambassadeur chinois à Rabat, M. Li Li, qui nous en a fait la confidence. Pékin s’apprête à recevoir et exposer une collection de bijoux de la famille royale alaouite. Un événement rare, dont on ne connaît pas de précédents, et qui devrait se tenir en avril 2020 au cœur de la capitale de l’Empire du milieu. Il vient également confirmer le rapprochement entre les deux pays, tant au niveau politique, économique que culturel. C’est d’ailleurs dans ce domaine que la dynamique bilatérale est la plus visible. Déjà en juillet dernier, la Fondation Nationale des Musées (FNM) a signé un mémorandum d’entente avec l’Académie centrale des beaux-arts de Chine. Ce document aborde « les différents moyens pour amorcer une coopération productive, touchant une variété de missions dans le domaine de l’art et de la culture ». Dans ce cadre, une feuille de route a été dessinée par les deux pays pour faire de l’année 2020, une période riche en échanges culturels, pendant laquelle « plusieurs expositions consacrées à l’héritage artistique moderne et contemporain du Royaume » se tiendront à Pékin. Dans la foulée, le Maroc accueillera à son tour des œuvres d’arts chinoises.
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