C’est sur les réseaux sociaux que l’affaire a pris de plus en plus d’ampleur. Il a fallu la publication d’une ancienne illustration représentant la maquette du projet finale de la gare ferroviaire de Rabat-Ville, pour que la polémique s’enclenche. La raison ? La maquette indique que le maitre d’œuvre des travaux d’extension de la gare prévoit une ouverture piétonne qui perce la muraille d’enceinte de la ville, construite par les Almohades il y a 800 ans. Or, la capitale est étroitement surveillée depuis qu’elle a été classée sur la liste du Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 2012. À ce titre, tous les travaux d’aménagement touchant une partie de ce patrimoine doivent être soumis à l’expertise de l’instance onusienne. Face à l’affaire de la percée, et le tollé qu’elle suscite chez les défenseurs du patrimoine rbati, l’ONCF et la ville, dont l’autre souci est de fluidifier le trafic piéton, ont voulu rassurer en précisant que toutes les démarches respectent le protocole de l’UNESCO. Une proposition de réaménagement serait ainsi sur les bureaux de l’institut basée à Paris. Suite au prochain épisode…
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