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L’amour et la loi – Zamane

La Rédaction par La Rédaction
12 octobre 2021
dans Coup de gueule, Mustapha Bouaziz, OPINIONS
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De tout temps l’amour était sanctionné ; Daphnis et Chloé, Roméo et Juliette, Qaïs et Laila, la famille, l’état ou la tribu ont surveillé et puni l’amour hors-mariage. Dans la poésie arabe classique, les poètes n’avaient pas le droit de déclarer leur amour pour leur bien-aimée. La loi de l’honneur de la tribu leur interdisait cela. Il arrivait même que la famille aille se plaindre au représentant de la loi et que ce dernier décide d’autoriser la mort du poète.
Mais ceci dit, l’amour a toujours œuvré contre la loi. La sanction qui pouvait aller de l’exil à la liquidation physique, avait dissuadé plusieurs poètes et les a contraints à taire le nom de la bien-aimée ou de se satisfaire de certaines allusions. Mais des poètes tel Omar Ibn Abi Rabiâ, qui osait décrire les parties les plus attirantes des jeunes femmes pendant le Hajj, ne se privait point de dire le nom de sa muse. On raconte même que des femmes de l’aristocratie arabe de nobles maisons venaient accomplir le hajj spécialement pour être chantées dans l’un de ses poèmes. Ces femmes de l’aristocratie quraychite passaient exprès devant lui pendant le hajj et laissaient se découvrir les parties les plus provocantes de leurs corps, afin qu’il compose de la poésie à leur adresse. De l’avis d’un grand nombre de critiques et d’historiens de la littérature, ‘Umar Ibn al-Khattab était un professionnel de ce genre. On aurait dit un portraitiste qui travaille sur commande.
Non seulement ces dames étaient mariées à de grands dignitaires de l’Etat, mais cela se passait aux alentours de la Maison d’Allah : La Mecque.
Seulement, et en très peu de temps, ce genre de poésie professionnelle a vite démontré ses limites, surtout à la naissance d’un autre genre dont le chef de fil n’était autre que le célèbre Abu Nawas, qui cherchait résolument à allier acte de jouissance et acte poétique. Protégé par le grand calife Haroun al-Rachid en personne, il n’hésitait pas à jouir de tous les plaisirs sexuels et à les verbaliser dans une écriture poétique qui reste à nos jours encore indépassable, non seulement chez les Arabes mais ailleurs. Les garçons, les garçonnes et tout genre sexuel. La loi des théologiens n’y pouvait rien.
Le monde dit occidental avait aussi ses crimes à l’égard de l’amour. Des sacrifices amoureux sont devenus célèbres et ont été immortalisés par des œuvres littéraires célèbres. Roméo et Juliette, que la société a poussés au suicide, sont devenus des saints par la suite. Les femmes doivent toucher le sein droit de Juliette afin de leur apporter bonheur, amour éternel, et fertilité.
Faut-il mourir pour servir la communauté ? À Casablanca à la fin du XIXème siècle, Lalla Taja s’est vue lapidée à coup de pierre pour des soupçons d’amour secret avec un consul belge. Après sa mort, on lui dressa un sanctuaire où les femmes viennent y pleurer une fois par semaine. Des saintes, il y en aura encore tant que la loi judiciaire ou sociale se mêle de l’amour entre deux personnes.
Mais qu’est-ce qui dérange dans une relation sexuelle entre deux personnes, mariées ou pas ? Là encore, nous sommes en retard par rapport à l’époque de Haroun al-Rachid. Nous ne parlons que de l’amour hors6mariage hétérosexuel. La loi musulmane donne une importance hors-norme au capital/sperme. En fait, la femme est considérée comme étant le réceptacle du liquide qui assure la continuité de la descendance. Ainsi faut-il surveiller le sexe de la femme afin de connaître l’appartenance de la semence.
Mais nous sommes au XXIème siècle, l’ère du développement de la technologie, mais surtout celui de l’émancipation des êtres humaines qui n’appartiennent plus qu’à eux-mêmes. Les femmes ne sont plus des instruments de procréation. Dans la relation sexuelle, elles privilégient d’abord le plaisir, le couronnement de l’amour.
C’est à cet endroit que le Collectif Hors la loi a organisé une campagne de consultation populaire autour de l’amour. L’autorité publique, les partis politiques et les acteurs civils n’ont pas eu le courage de le faire, par lâcheté, pudeur ou timidité (!).
Le collectif l’a osé.

Par Moulim El Aroussi, conseiller scientifique de Zamane

 

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