Le Chili l’a promis et le Chili l’a fait. Le 13 mai, les autorités de Santiago ont en effet restitué au Maroc pas moins de 117 pièces de fossiles rares d’origine marocaine, remontant à environ 400 millions d’années. Cette belle prise correspond au total des pièces saisies par la douane chilienne sur la période allant de 2017 à 2022. Ce bel effort de coopération scientifique entre les deux pays, qui est le fruit d’accords bilatéraux, est rendu nécessaire parce que, en face, le trafic international des pièces rares et anciennes continue de faire des ravages. L’ambassadrice du royaume au Chili ne s’y est d’ailleurs pas trompée en qualifiant le vol et le commerce des pièces d’antiquité de «pratique aussi préjudiciable que le trafic de drogue». Des mots durs, mais justes. Aucune indication n’a, par ailleurs, filtré quant aux conditions dans lesquelles les 117 pièces ont été interceptées avant d’être rendues au Maroc.
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