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Ils ont oublié la roue ! – Zamane

Karim Boukhari par Karim Boukhari
4 janvier 2024
dans JOURNAL DE BORD, Karim Boukhari, OPINIONS
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Le Moyen Âge, qui s’étend du Vème au XVème siècle, a duré plus longtemps au Maroc, et sans doute aussi dans d’autres contrées qui ne comptent pas parmi les plus développées dans le monde. Les spécialistes nous « gratifient » donc d’un Moyen Âge extra large qui court jusqu’au XIXème siècle. Pourquoi le XIXème, pourquoi pas avant ou même après ?

En Europe, la fin du Moyen Âge correspond à l’envol de la Renaissance avec ses innombrables répercussions, qui vont de l’industrialisation à la lutte des classes et au triomphe de l’idée de l’égalité, en passant par une laïcisation de la société (avec rééquilibrage de la balance science – religion) et une restauration de la valeur de l’individu. Tout cela s’appelle le passage à la modernité. Avec son cortège de dérivés : la « collégisation » du pouvoir (parlement, gouvernement, etc.), l’apparition des instances consultatives, des codes et des lois, la fragmentation des centres de décision, l’apparition aussi des corporations, bientôt des syndicats, et.

Rien de tout cela n’a eu écho à l’intérieur de ce qu’on appelait alors l’Empire heureux. Le Maroc vivait à son rythme, qui est lent. Son épicentre, son « centre du monde » n’est pas en Occident, pourtant à un bras de mer, mais loin, très loin, en Orient, dans le périmètre de La Mecque…

Le décalage a duré, ou perduré, jusqu’au XIXème siècle. La sortie du Moyen Âge n’est pas claire mais certains l’attestent et la certifient, plus ou moins, avec l’apparition d’une sorte de cabinet royal ou gouvernemental qui a enfin été réellement installé, pour gérer les affaires du pays.
Ce n’était pas grand-chose, juste le début ou l’ébauche d’une institution dans le sens moderne du terme. Qui faisait suite à d’autres embryons créés auparavant, comme l’institution des « oumana » (littréralement les « secrétaires », ici au sens large du terme), principalement dans les ports et les zones de trafic commercial…

C’est dire le vide structurel et institutionnel dans lequel le Maroc a longtemps été maintenu1.

Le Moyen Âge, ce n’est donc pas une histoire si ancienne. On ne la connait pourtant pas ou si peu !
Parmi les énigmes de ce Moyen Âge marocain excessivement long, il y a celle… de la roue. Vous avez bien lu. La roue a été à l’origine du développement des sociétés modernes. La roue est un facilitateur et un accélérateur du déplacement : celui des hommes comme des marchandises. La roue, c’est l’ancêtre du train, de la voiture… La roue a permis de développer l’agriculture, l’industrie…et surtout le quotidien de l’homme.

Mais dans le Moyen Âge marocain, il n’y avait pratiquement aucune route carrossable, donc pas de roue. Pourquoi ?

Comme nous l’explique l’un des meilleurs médiévistes marocains, Yassir El Hilali (lire P. 50), le Maroc antique a bien connu l’usage de la roue, du temps des Romains. Cas surtout de la région nord-ouest, entre Lixus, Volubilis et la côte méditerranéenne, où les archéologues ont pu retrouver la trace de quelques axes routiers construits en pavé. Des chars et des carrosses passaient donc par là. Ça tournait rond !

Après le départ des Romains, vers le Vème siècle (le début du Moyen Âge, donc), quelque temps avant l’arrivée de l’Islam et de la première dynastie marocaine officiellement répertoriée (les Idrissides à la fin du VIII ème siècle), ces axes routiers ont été abandonnés, et l’usage de la roue peu à peu « oublié ». Etonnant, non ?

Faute de véhicules à roues, les Marocains de ce long, long Moyen Âge, se déplaçaient et déplaçaient leurs affaires à dos de mulets, ânes, chameaux et autres bêtes de somme. Quand ils en avaient les moyens, bien sûr. Quand ils étaient pauvres, comme leur écrasante majorité, ils faisaient tout à pied !

Nous parlons ici d’une époque dont certains passages, notamment ceux des Almoravides et des Almohades, sont pourtant restés glorieux dans l’historiographie marocaine.

Cet oubli extraordinaire restera d’actualité, si l’on peut dire, jusqu’au XIXème siècle, quand les Européens sont plusieurs à se départager déjà le « gâteau » marocain. Dans l’un de ses livres, Abdallah Laroui l’écrit clairement : « Le Maroc du XIXème siècle n’aurait pas utilisé la roue, même s’il l’a connue ».

Il l’a connue mais l’a oubliée. Ou n’a pas jugé utile de l’entretenir, de la développer et de s’en servir. Pourquoi ?

(1) On ne parle pas ici des institutions traditionnelles, qui ont toujours existé au pays du Maghreb Al Aksa, mais des structures pouvant correspondre à celles du monde évolué de l’époque.

Karim Boukhari, Directeur de la rédaction

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