Nous ne sommes pas en 1939 au moment où les grandes manœuvres militaires agitent l’Europe. Mais il y’a quelques jours, en mai dernier, en pleine pandémie. A la frontière entre la Pologne et la République tchèque, des habitants tchèques se sont vu soudainement interdire l’accès à une chapelle par des soldats polonais. Une situation totalement ubuesque puisque la chapelle est située en territoire Tchèque. L’«occupation» a même duré pendant plusieurs jours avant les premières réactions officielles. Du côté de la Pologne, c’est l’étourderie qui est plaidée d’après le ministre de la défense qui parle d’un «malentendu». La République tchèque informe, quant à elle, ses citoyens que l’affaire est réglée et qu’ils peuvent à nouveau «circuler librement», tout en ajoutant que le gouvernement polonais «n’avait pas su expliquer la bévue». Tout indique que pour renforcer la surveillance de ses frontières fermées à cause de la pandémie de covid-19, Varsovie a envoyé des troupes en renfort. Une unité n’aurait donc pas su délimiter la séparation entre deux pays de l’espace Schengen.
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