Le projet s’appelle Khoya, et vise à créer une base de données d’enregistrements audiovisuels juifs marocains, qui puissent être disponibles au Maroc. Cette ambition est portée par Vanessa Paloma El Baz, une chercheuse américano-colombienne dont la famille est originaire de Tétouan. Le déclic, Vanessa Paloma l’a eu en 2007, alors qu’elle écrivait un article sur la musique liturgique juive de Tanger jouée lors de Roch Hachana. Pour l’instant, Khoya contient déjà plus de 650 enregistrements, glanés au Maroc ou aux Etats-Unis. Il s’agit de chansons enregistrées en studio, d’orchestres connus ou d’artistes anonymes, qui témoignent d’une époque passée et de la vie quotidienne des Marocains de confession juive.
Si le projet dispose déjà de plusieurs sponsors, notamment le musée Slaoui et le musée juif de Casablanca, il a besoin d’encore plus de financements et de soutien afin d’acquérir une chambre insonorisée et protégée contre l’humidité et les écarts de température, afin que les archives sonores puissent y être rangées. A bon entendeur !
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