Le célèbre acteur écossais s’est éteint le 31 octobre dernier à l’âge de 90 ans. La vedette de cinéma a vécu une relation particulière avec le Maroc, d’abord grâce à son épouse, mais aussi à travers quelques tournages de films mythiques…
En 1975, Sean Connery revêt, plusieurs semaines durant, le costume d’un Marocain du début du XXème siècle. Et pas n’importe lequel. À l’occasion du tournage de «The Wind and the Lion», l’acteur écossais incarne Moulay Ahmed Raïssouni, personnage tangérois incontournable de cette époque. Si Connery est aussi à l’aise dans ce costume, c’est qu’il est un excellent acteur d’abord, mais surtout un fin connaisseur du royaume. Pendant 45 ans, le plus célèbre des James Bond a partagé sa vie avec la franco-marocaine Micheline Roquebrune. C’est d’ailleurs lors d’un séjour au Maroc, pendant une compétition de golf tenue à Mohammedia, que le couple va se former au début des années 1970. L’artiste peintre de profession est née au Maroc en 1931. Très discrète, elle explique dans l’un des ses rares interviews qu’au moment de leur rencontre, elle «ne savait pas qui il était, ou quoi que ce soit sur lui». Une lacune vite dissipée au vu de l’immense renommée de Sean Connery. Depuis, c’est le cinéma qui permet à l’acteur de poursuivre son attachement avec le pays depuis son coup de foudre amoureux. Outre le film historique qui relate la véritable histoire de l’enlèvement de l’américain Ion Perdicaris par Raïssouni, Connery tourne à Ouarzazate «The Man Who Would be King», également sorti en 1975. En revanche, l’acteur écossais n’a jamais tourné pour le réalisateur marocain Abdellah Mesbahi. Les médias qui véhiculent cette fausse information le confondent avec l’acteur américain, Chuck Connors… La dernière apparition publique de Sean Connery au Maroc remonte à 2004, année choisie par le Festival international du film de Marrakech (FIFM) pour lui rendre hommage.