Bien avant d’être une action militante à caractère économique, le boycott est d’abord un nom propre. Celui d’un Irlandais, Charles Cunningham Boycott, qui a vécu au XIXème siècle (1832-1897). Naturellement, c’est son histoire qui a inspiré ce nom qui figure aujourd’hui dans le dictionnaire de la langue française. Alors qu’il est l’intendant d’un riche propriétaire terrien, il se forge une réputation d’oppresseur des fermiers pour le compte de son employeur. En 1879, après une année de mauvaises récoltes, les fermiers décident de combattre sans violence la pression exercée sur eux par Charles Cunningham Boycott. Pour ce faire, ils décident, après avoir soumis leurs revendications sans succès, d’empêcher l’intendant tyrannique d’effectuer son travail. Assigné à résidence par les fermiers mécontents, Boycott est victime d’une véritable mise en quarantaine. Ce dernier ne peut plus récolter les impôts et se voit obligé de céder à la gronde populaire. Depuis, le terme est utilisé pour définir une action visant à délibérément ne pas acheter ou se procurer des produits incriminés.
Aucun Résultat
View All Result