Le rideau est tombé, le 2 décembre dernier, sur la 20ème édition du FIFM (Festival international du film de Marrakech). Le jury y a consacré les productions locales. Vingt ans après sa création, le FIFM atteint donc l’un de ses objectifs : hisser le cinéma national en tête d’affiche…
Dans sa volonté de promouvoir la culture au Maroc, le roi Mohammed VI décide la création d’un festival international du film dès l’entame du nouveau millénaire. Dans le sillage également d’une effervescence de la scène culturelle dans le royaume, est né donc le FIFM qu’abrite l’ancienne capitale impériale et dont la première édition est tenue en 2001. Celle de cette année, fête les 20 ans de la création d’un festival qui compte désormais. Lors de la semaine de cette édition, ce sont 14 longs métrages qui sont entrés en compétition et qui ont été projetés face à plus 150.000 spectateurs au Palais des Congrès, au cinéma Le Colisée, sur la place Jamâa El Fna et au musée Yves-Saint-Laurent. Les suffrages du jury de cette année, présidé par l’actrice américaine Jessica Chastain, ont consacré le film «La Mère de tous les mensonges», premier long-métrage de la réalisatrice Asmae El Moudir. C’est la première fois qu’un film marocain décroche l’Étoile d’or, la plus haute distinction du FIFM. L’autre film marocain en compétition, «Les Meutes», de Kamal Lazraq, a été quant à lui récompensé par le Prix du jury.