Les Grecs pensaient que les océans formaient une ceinture d’eau délimitant le monde. La position géographique du Maroc, à l’extrémité occidentale du monde connu, en a fait une terre de confins. Le Maroc a ainsi nourri la légende de la mythologie grecque.
L’interprétation rationnelle de la mythologie est en général un exercice périlleux. Eu égard à sa densité, celle qui concerne les croyances grecques l’est plus encore. Mais toute mythologie, qui est aussi une cosmogonie, une tentative d’explication du monde, s’appuie forcément sur une géographie, bien réelle cette fois.
Ainsi, grâce aux écrits d’Hérodote, de Pline l’Ancien ou encore de Platon, certains lieux légendaires de la mythologie grecque sont depuis longtemps localisés dans l’espace. C’est le cas du Jardin des Hespérides, situé d’après Pline «dans l’estuaire de l’oppidum de Lixus, […] à deux cent pas de l’Océan, près du temple d’Hercule». D’autres localisations, plus larges, placent le fameux jardin entre Tanger et Larache. Dans la mythologie grecque, le jardin des Hespérides est une terre de légendes qui abrite les pommes d’or offertes par Gaïa (personnification de la Terre) à Héra (sœur et épouse du roi des dieux) comme cadeau de mariage, lorsqu’elle épousa Zeus. Le jardin est la propriété des Hespérides, tantôt représentées comme les filles d’Atlas, tantôt comme les filles de la nuit (Nyx) et de l’obscurité (Erèbe). Ces dernières, tentées par le fruit divin se sont vu imposer par Héra la présence du dragon Ladon, gardien de l’arbre qui donne les pommes d’or.
Par Sami Lakmahri
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Je trouve votre article bien intéressant. En effet, pour un projet que je dois mener, j’ai besoin d’un maximum d’informations concernant l’expansion de la culture grecque vers le Maroc. Si possible, j’aimerais que vous me communiquiez (par mail) vos sources pour cet article, non que je mets en doute l’authenticité de vos écrits, mais que je veuille récolter plus d’informations.
Merci.
Fallait citer vos sources
Au Kef el Baroud, en 3600 av. notre ère (donc 3000 ans avant Homère) était pratiquée, très clairement, une religion du Cyclope. Et le rôle d’Ulysse est demeuré dans les légendes locales attribué à Sidi Ahmed ou Moussa. Cette culture est ensuite passée complètement en Andalousie, où elle s’est diffusée pendant 2 millénaires, avec dégradation du « dieu-cyclope ». Lui fut associée la céramique campaniforme. Sa diffusion a couvert juste les limites du continent culturel qu’est l’Europe. Les 3000 ans d’attente montrent que le mythe est passé de bouche en bouche parmi les marins.
Au Kef el Baroud, en 3600 av. notre ère (donc 3000 ans avant Homère) était pratiquée, très clairement, une religion du Cyclope. Et le rôle d’Ulysse est demeuré dans les légendes locales attribué à Sidi Ahmed ou Moussa. Cette culture est ensuite passée complètement en Andalousie, où elle s’est diffusée pendant 2 millénaires, avec dégradation du « dieu-cyclope ». Lui fut associée la céramique campaniforme. Sa diffusion a couvert juste les limites du continent culturel qu’est l’Europe. Les 3000 ans d’attente montrent que le mythe est passé de bouche en bouche parmi les marins.
Εtant grec marie avec une marocaine,je suis surpris de decouvrir que je suis tours un peu chez moi malgre la distence du lieu de ma naissance pas loin
De l antique ville de Philippi-Kavala!!!