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Mohamed Berrada : «Nous sommes dépendants de la toute puissance des marchés financiers» – Zamane

La Rédaction par La Rédaction
11 avril 2020
dans OPINIONS, Slider, TÉMOIGNAGES
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Mohamed Berrada a été le ministre des Finances durant la dernière grave crise économique du Maroc. Confronté à la nécessité d’enclencher le PAS (Plan d’ajustement Structurel) durant les années 1980, il avait expliqué à Zamane l’origine de la crise et les moyens mis en œuvre pour la surmonter. Un extrait aujourd’hui plein d’enseignement…

«Le problème qu’a connu le Maroc à cette époque est relatif aux dépenses considérables de l’État, financés par des crédits internationaux à un moment où les taux d’intérêt étaient très élevés. La dette extérieure avait alors atteint un niveau tel, qu’on ne disposait pas suffisamment de réserves de change pour faire face à nos engagements. Or, si vous n’avez plus de devises, vous ne pouvez plus rien acheter à l’étranger. A l’intérieur, vous ne pouvez plus, non plus, maintenir les subventions pour l’équilibre des prix des produits de première nécessité. C’est d’ailleurs pour cela que des mouvements de protestation se sont multipliés au début des années 1980. De ce fait, le Maroc s’est retrouvé dans une situation où il était obligé de conclure des accords de rééchelonnement avec ses créanciers, par l’intermédiaire du FMI et de la Banque Mondiale. C’est le début du PAS entamé sous le mandat d’Abdellatif Jouahri, et que j’ai poursuivi par la suite. Le mot d’ordre était simple : réduire les dépenses. Malheureusement, il était plus facile de réduire les dépenses sociales. Dans tous les cas, il fallait rétablir les équilibres macroéconomiques avant de mettre en place une politique de croissance saine et durable.
Nous n’avions pas beaucoup d’autres choix que de nous plier au PAS. Aujourd’hui encore, tout le monde est dépendant de la toute puissance des marchés financiers et des agences de notation. Il suffit qu’une agence de notation rédige un rapport défavorable sur votre pays, pour que vous ne puissiez plus emprunter. C’est eux qui mènent la danse.
Je pense que sans le PAS, la situation se serait détériorée encore plus. Y compris sur le plan social. Il faut surtout rappeler que le PAS a été accompagné de réformes structurelles importantes qui ont renforcé les assises économiques de notre pays : réforme fiscale, entreprises publiques, commerce extérieur, privatisation, marchés financiers etc.

«En tant que ministre des Finances, j’étais le réceptacle de tous les problèmes»
Nous sommes finalement sortis du PAS en 1993, avec la fin du rééchelonnement et le retour de la confiance sur les marchés. Les réserves de change se sont rétablies à 4 milliards de dollars alors qu’elles étaient à moins de 500 millions de dollars d’arriérés extérieurs en 1986. Nous avons remis le bateau à flot. La question est de savoir dans quelle mesure ces acquis ont été consolidés par la suite en mettant en place un nouveau modèle de développement susceptible de renforcer notre économie et de la mettre sur le sentier de l’émergence que le roi a appelé de toutes ses forces. Incontestablement, depuis les années 2000, notre pays a enregistré de très grandes avancées dans beaucoup de domaines, institutionnels, droits de l’homme, infrastructures, plans sectoriels, etc. Mais beaucoup reste à faire. Ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui, c’est notre tendance vers une sorte de pensée unique, nourrie par un manque d’idées et de débats, dans la mesure où tous les partis se sont alignés sur les principes du libéralisme et du libre échange, devenu un dogme, même pour ceux qui le combattaient autrefois. Alors que c’est par la différence qu’on s’enrichit. A titre d’exemple, ceux qui m’ont critiqué autrefois concernant la privatisation sont les mêmes qui ont privatisé beaucoup d’entreprises par la suite, y compris la SAMIR qui se trouvait pourtant sur une liste négative. Dans tous les cas, je considère que le PAS était une nécessité dans l’intérêt de notre pays.
En tant que ministre des Finances, j’étais le réceptacle de tous les problèmes que vivent les autres départements. Mais n’ayant aucune étiquette politique, cela me permettait d’expliquer et convaincre les différentes parties y compris celles de l’opposition, à la fois lors de la présentation des reformes structurelles au Parlement, mais aussi lors des négociations budgétaires, tout en cherchant à maintenir les équilibres financiers. Je dois reconnaitre que durant tout mon mandat, j’ai toujours bénéficié du soutien du roi. Au final, je tire des enseignements utiles quant aux événements et aux politiques économiques menées à cette époque, dont on doit tenir compte pour les stratégies à venir. Ce fut une période difficile dans l’histoire contemporaine du Maroc».

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