Après 90 ans d’exploitation d’un des plus importants gisements phosphatier du monde, l’Ocp entend rester au sommet de la hiérarchie internationale.
Lyautey, encore lui ? Eh oui, c’est probablement grâce au célèbre maréchal que l’Office chérifien des phosphates (OCP) est devenu l’entreprise que l’on connaît aujourd’hui. Le résident général n’a pas seulement fondé l’Office, il lui a surtout donné son orientation. Lyautey a dû faire face à la prédation économique des entreprises occidentales de l’époque, qui n’hésitaient pas à s’engouffrer dans toutes les brèches permettant une exploitation rentable des richesses coloniales. C’est donc protégées dans un cadre « national » que débutent les premières exploitations de phosphates, à l’aube des années 1920. Un peu plus tôt, à la fin du XIXème siècle, les Français prospectent dans les régions d’Afrique du Nord sous leur domination. Dans les années 1880, des phosphates ont été trouvés en Tunisie et en Algérie, et exploités dans la foulée. Il faut attendre le tout début du XXème siècle et un Maroc un peu plus accessible aux missions françaises pour que soient repérées (en 1905) des traces du minerai dans les environs de Imin Tanout. La découverte est tout simplement exceptionnelle.
Par La rédaction
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