La Grande Guerre menace le monde, lorsqu’une voix s’élève pour défendre la cause marocaine sur le plan international : celle du Cheikh Mohammed El-Âtabi, figure oubliée de la lutte contre le colonialisme.
Cheikh Mohammed El-Âtabi : un nom trop souvent occulté dans les manuels d’histoire. Personnage de ce début de XXe siècle, peu connu de nos jours, est cependant, incontestablement, le père du nationalisme marocain. Originaire de la tribu des Aït-Âtab, dans la région de Beni-Mellal, haut lieu de la résistance contre les troupes de l’occupation et vivier de grandes figures du nationalisme, Mohammed El-Âtabi a consacré une majeure partie de sa vie, à combattre la colonisation et l’instauration du Protectorat. Une lutte qu’il n’a pas menée sur un champ de bataille, mais bien au-delà des frontières marocaines, se faisant le fer de lance d’une vaste campagne de critiques contre le système colonial imposé à son pays. Somme toute, c’est le plus grand défenseur de la cause marocaine sur la scène internationale, à l’époque. Celui qu’on appelle « le cheikh » reste pourtant un mystère dans l’historiographie marocaine.
Par Mohammed Bekraoui
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