Sortir de la dépendance énergétique est toujours un objectif stratégique pour le Maroc de 2022. Un souhait qui date en réalité de la fin des années 1970 et des crises énergétiques qui ont secoué le Maroc et les pays en situation de dépendance. Doté de richesse minérale loin d’être négligeable, le royaume possède en son sol les atouts nécessaires. En 1977, Hassan II charge l’ingénieur Moussa Saâdi d’essayer de développer toute technologie capable de desserrer l’étau asphyxiant de la dépendance au pétrole. En parallèle, l’OCP (Office Chérifien du Pétrole) accentue la recherche et la formation pour tirer à terme profit de l’uranium présent sous le sol du pays. Mais la conjoncture économique du Maroc à cette époque n’est pas bonne. La sécheresse s’acharne sur le pays et le Fond Monétaire Internationale met en place son fameux PAS (Plan d’Ajustement Structurel) qui achève l’asphyxie économique du royaume. La mort dans l’âme, Hassan II doit mettre entre parenthèse l’option du nucléaire civile.
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