Non, le Maroc n’est pas le seul. Tour du monde (de la violence), du Maghreb au monde arabe en passant par le reste du globe.
«La violence est-elle le propre du Tunisien?», «Pourquoi l’Algérien est-il violent ?», «Pourquoi violence, sectarisme et incompétence continuent de régner au Moyen-Orient?»… Le Maroc n’est pas le seul à se demander si sa société est intrinsèquement violente ; le reste du Maghreb, notamment à travers ses médias et ses intellectuels, s’interroge aussi. En Algérie, Houria Ahcen-Djeballah, professeure en psychologie à l’université de Bouzaréah, invitée à s’exprimer sur le sujet, a explique que «la violence actuelle est due à la Décennie noire. Après la terreur et la peur, la société est aujourd’hui traumatisée». Si la réponse semble quelque peu sommaire, elle met néanmoins le doigt sur un élément important : la violence n’est pas une affaire de gènes et encore moins un atavisme arabe ou maghrébin. Contrairement à ce que véhiculait, justement, l’imaginaire colonial qui considérait que la violence était « une maladie congénitale de l’Arabe ». Mais alors, d’où vient cette difficulté à vivre ensemble, cet incivisme ordinaire ?
Par Nina Kozlowski
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