C’est, bien sûr, au contact du Protectorat qu’une médecine moderne a vu le jour au Maroc. Passage en revue de ces géants qui ont tant fait pour leur pays et dont les traces restent visibles, même aujourd’hui.
Il faudra attendre les années 40 du siècle écoulé pour voir émerger les premiers médecins marocains, exception faite de Abdelmalek Faraj, qui a commencé à exercer en 1935. Ces pionniers n’étaient pas que médecins. Ils jetteront les bases de la médecine marocaine avec, il faudra le reconnaître, des médecins français qui étaient pour la plupart les maîtres et les tuteurs des pionniers marocains. Le Protectorat avait construit des hôpitaux : Marie Feuillet (Rabat), Mauchamp (Marrakech), Cocard (Fès), Maurice Gaud (Casablanca), Luis (Meknès), puis pour couronner le tout, l’hôpital Avicenne, premier CHU au Maroc. Ces hôpitaux furent rebaptisés, respectivement, au lendemain de l’indépendance : Hôpital Mohammed V, Ibn Zohr, Ibn Khatib, Ibn Rochd. Celui de Meknès devient Qbibat dans l’usage populaire. Les premiers médecins marocains vont construire à leur manière la médecine marocaine moderne.
Par Hassan Aourid
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