Ahmed Agouliz est connu sous son pseudonyme de Cheikh el Arab. La légende de cet homme, à l’origine résistant haut gradé au sein de l’ALN (Armée de Libération Nationale), est bâtie à la fin des années 1950. Dans un climat politique tendu après l’indépendance, Cheikh el Arab se distingue comme l’un des membres les plus radicales de l’UNFP (Union Nationale des Forces Populaires). Partisan de la lutte armée contre le régime, il plonge dans la clandestinité lorsqu’il est deux fois condamné à mort par contumace, d’abord en 1958, puis en mars 1963, dans l’étrange affaire du «complot de juillet». Traqué par les services du général Oufkir, il est finalement abbatu le 7 aout 1964. Il incarne une période obscure dans laquelle les règlements de compte politique se font dans la violence.
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