Le jeûne du mois de ramadan est le quatrième pilier de l’islam. Il arrive, hiérarchiquement, après la chahada, la prière et la zakat. En réalité, cela fait longtemps qu’il a «grimpé» à la deuxième place, immédiatement après la profession de foi de la chahada.
Demandez autour de vous, tout le monde vous dira la même chose : on peut tolérer celui qui ne prie pas mais pas celui qui ne jeune pas. Les études scientifiques et les enquêtes de terrain le prouvent. Cette «accentuation de la sacralité» n’est initialement pas un phénomène religieux mais culturel et social. Nos sociétés et nos mentalités ont sacralisé la pratique du jeûne au fil du temps. Le code pénal a fini par les imiter, criminalisant le non respect du jeûne et «tolérant» le non respect de la prière ou de la zakat.
S’il reste, sans doute, le premier signe de religiosité en terre d’islam, le jeûne n’est pas propre à l’islam. C’est un rituel ancien, que l’islam partage avec d’autres religions, et qui a existé avant même l’avènement de l’islam. Zamane décrypte le phénomène, ses origines, sa signification, et l’ensemble des codes qui lui sont attribués depuis les temps anciens jusqu’à nos jours. Bonne lecture.
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