Après la Guerre des Sables de 1963, Hassan II reçoit le président algérien Ahmed Ben Bella à Oujda. Les deux hommes s’entretiennent ensuite à Saïdia pour dépasser les problèmes diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie. Dans une interview accordée au journaliste Francis Mercury, Hassan II atténue le degré qu’a atteint la crise entre les deux pays : « Nous ne pensons pas qu’avec le président Ben Bella le problème ait pu revêtir un aspect aussi grave pour un changement radical de notre attitude politique (…). Mais il n’est pas question, ni pour le Maroc au lendemain de cette entrevue, ni pour l’Algérie, de changer quoi que ce soit sur le plan de leur politique étrangère. Nous restons, les uns et les autres, attachés à nos doctrines et à nos principes ». Dans cette interview, Hassan II évoque l’importance de dépasser les contentieux entre le Maroc et l’Algérie. Avec la Tunisie, il estime que les trois pays peuvent être des partenaires, avec qui il faut compter.