Retour sur une partie de l’histoire de ce Maroc « mobile », qui perdura jusquà l’aube du XXe siècle.
Pour bien saisir l’histoire du Maroc comme espace de vie et de culture, au sens large du terme, il est nécessaire de prendre en compte les phénomènes liés à la mobilité des groupes. La société est composée de ruraux et de citadins, mais la ruralité était loin d’être homogène. Avant la période coloniale du XXe siècle, le paysannat sédentaire était un phénomène marginal dans l’espace marocain. La mobilité définit avant tout les tribus nomades qui ignorent l’habitat fixe, vivent sous la tente, et se déplacent régulièrement dans un mouvement pendulaire à la recherche d’un temps plus clément et de meilleurs pâturages pour le bétail. Ainsi, les nomades de l’Oriental et du sud saharien se déplacent en été vers le nord, et en hiver vers le sud.
Par Abdelahad Sebti
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