Le Maroc entre en lutte contre la contrebande de biens culturels. Et pour ce faire, le royaume mise sur la formation des spécialistes et acteurs concernés par ce fléau. Ainsi depuis le mois de mars, et ce jusqu’à mai, l’Unesco organise différents ateliers de formation à Errachidia, Marrakech, Tanger et Fès, quatre villes concernées elles aussi par le trafic de biens culturels ; parmi lesquels : les fossiles, les manuscrits, les portes monumentales, les tapisseries centenaires, le mobilier de mosquée ou de synagogue ainsi que les armes. Mais aussi les pièces datant de l’époque romaine ou médiévale.
Ce programme de formation, financé par l’Agence espagnole de coopération et de développement, cible essentiellement les agents de douane et les fonctionnaires du ministère de la Culture. Il s’agit pour eux d’apprendre à détecter et suivre la contrebande des biens culturels dans le royaume, d’apprendre la législation sur le commerce licite et illicite des biens culturels et d’acquérir les méthodes les plus efficaces pour lutter contre les contrebandiers.
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