Les obsèques de l’avocat Ahmed Bendjelloun se sont tenues ce 3 février, au cimetière Achouhada de Rabat. L’homme s’est éteint le 2 février des suites d’une longue maladie.
À 73 ans, Me Bendjelloun a rendu l’âme des suites d’une longue maladie, à l’hôpital militaire de Rabat. Il avait intégré les rangs de l’engagement politique et estudiantin au début des années 1960. C’est ainsi qu’entre 1965 et 1967, il était membre du comité de direction de l’Union nationale des Étudiants marocains (UNEM). Il avait interrompu ses études en France pour rejoindre la résistance palestinienne, après la chute de Jérusalem en juin 1967. Durant les années 1970, il avait été arrêté à plusieurs reprises puis torturé, notamment à Dar El Mokri et à la prison centrale de Kénitra. Plusieurs de ses écrits témoignent des horreurs que subissaient les détenus politiques à cette époque. Ahmed Bendjelloun était aussi un des fondateurs de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) en 1979. Il était également parmi les militants de gauche ayant créé le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS), après une scission avec l’USFP en 1983. Il avait été secrétaire général du parti à deux reprises, en 2002 puis en 2007.