S’il fallait retenir deux éléments du rapport du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) pour l’année 2019, c’est d’abord la «préoccupation» concernant les atteintes aux libertés et puis la négation des «traitements dégradants» dont se dit victime Nasser Zefzafi, leader du Hirak du Rif. Rendu public hier, vendredi 17 avril, le rapport consacré à la «Réalité des droits de l’Homme au sein d’un modèle émergent des libertés» revient sur la dense année 2019. Dans le premier volet, le CNDH rappelle plusieurs affaires et se dit préoccupé par «la multiplication de ces condamnations, qui visent des droits et des libertés protégées par les dispositions internationales en termes de droits humains». Il est question des arrestations de «youtubeurs» puis de journalistes, victimes selon les organisations de défense des droits de l’homme, de délit d’opinion. Concernant le traitement des prisonniers du Hirak rifain, le CNDH se dit «inquiet» des cas de grève de la faim observés dans différentes prisons. Les accusations de torture ne trouvent par contre que peu d’échos dans le rapport qui dit «ne pas être en mesure de les qualifier comme des cas réels de torture». Le CNDH est plus catégorique sur cas de Nasser Zefzafi, qui avait dénoncé des «atteintes à sa dignité» dans un enregistrement audio. Selon le rapport, ces accusations «ne sont pas conformes aux déclarations de l’intéressé».
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