Ahmed Khamlichi, directeur de Dar al Hadith al Hassania, ne compte pas rester à l’écart du débat actuel sur la question de l’héritage. Après ses prises de position avant-gardistes concernant l’avortement, le patron de l’institution d’enseignement religieux propose une alternative pour faire avancer la controverse sur l’héritage. Khamlichi se positionne ainsi comme un arbitre entre ceux qui refusent de réformer les conditions de l’héritage des femmes en campant sur les textes religieux et ceux qui préconisent une égalité juridique entre les deux sexes. L’idée de Khamlichi est de s’inspirer du verset 180 de sourate al Baqara : « On vous a prescrit, quand la mort est proche de l’un de vous et s’il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches. C’est un devoir pour les pieux ».
Dans les faits, cette pratique est courante dans le cas des particuliers qui font appel à la complicité d’un notaire. Pour Khamlichi, la pratique devrait se formaliser afin de contenter les susceptibilités des deux camps.
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