Ultime rebondissement dans l’affaire Hajar Raïssouni. En milieu de cet après midi du 16 octobre, un communiqué officiel fait état d’une grâce royale accordée à la journaliste Hajar Raissouni, injustement condamnée pour avortement illégal (et relations sexuelles hors-mariage), le 30 septembre dernier, à un an de prison ferme. Un jugement qui avait soulevé l’indignation au Maroc et à l’étranger. Après donc près de 50 jours de détention, Hajar Raïssouni retrouve la liberté dans ce qui ressemble à l’épisode de clôture de ce triste épisode. Dans le sillage de sa détention, plusieurs actions menées par des personnalités de la société civile (dont l’action remarquée du « Manifeste Hors-la-loi ») avaient été menées pour protester contre les lois qui touchent aux libertés individuelles. Le geste royal est beau, incontestablement. Et il faut espérer que la détente s’étende, demain, pour ouvrir la voie à une réforme du Code pénal marocain.
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