Devenue proie parmi d’autres à une spéculation foncière grandissante, la casbah de Tanger subit des surélévations de maisons qui viennent défigurer son aspect harmonieux. Mais ce n’est pas pour autant que ces murs« venus de nulle part » continuent à être érigés dans l’anarchie. Une de ces surélévations a été mise à l’arrêt dimanche, sous la pression des riverains. Il s’agit du cas d’une habitation située dans une zone de constructions R+1 dans la casbah. Pourtant, l’autorisation pour y ajouter un étage supplémentaire a été accordée, selon le site medias24.com. Du côté de la société civile, l’association Al Boughaz a signalé d’autres cas de violations, où les autorisations seraient négociées avec la Direction des monuments historiques. Al Boughaz a déployé une banderole sur les lieux pour dénoncer ces supposées pratiques. Pour rappel, les premiers édifices qui constituent aujourd’hui la casbah de Tanger ont été construits durant le XIIe siècle, au niveau du point le plus élevé de la ville. Cette situation offre une vue panoramique sur Tanger et, côté littoral, permet de distinguer au loin le détroit de Gibraltar et l’Espagne.
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