C’est un évènement au double symbole qui s’est déroulé le 23 février dernier. Celui, d’abord, de la chute de la dernière statue du général Francisco Franco visible en place publique. Celui, ensuite, que la ville de Melilia soit la dernière commune du pays à le faire, appliquant ainsi tardivement une loi votée en 2007 sous le gouvernement du socialiste Zapatero, et qui somme les mairies à «retirer de l’espace public les symboles faisant l’apologie de la dictature ou du camp franquiste pendant la guerre civile». L’enclave en terre marocaine était connue pour son traditionnel attachement au dictateur, qu’elle a d’ailleurs encore célébré le mois dernier en héros de la «campagne de Melilia» durant la guerre du Rif (1921-1926).
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