Vingt-cinq ans après les faits, l’affaire «Omar Raddad» est en passe de connaître son dénouement. Le jardinier, jugé coupable du meurtre de Ghislaine Marchal en 1994 et condamné à 18 ans de réclusion criminelle, pourrait être totalement innocenté. De nouvelles analyses ADN, trouvées sur trois scellés, désignent un autre suspect, qui figure dans le fichier national des empreintes génétiques. Un soulagement pour Raddad, qui a déjà bénéficié d’une grâce présidentielle partielle sous Jacques Chirac. Hassan II, en effet, et son neveu, Moulay Hicham, face au mouvement de solidarité de la population marocaine pour Omar Raddad, sont intervenus auprès du président français et ont même engagé des détectives pour une contre-enquête (le dossier étant assez bancal). En contrepartie, le roi a proposé la grâce de deux Français condamnés pour viol au Maroc, dont l’un était impliqué dans l’affaire du « commissaire Tabit ».
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